VIRÉ !

Mardi 21 octobre, je reçois un court message sur ma boîte mail, dans lequel Alain Gadan, directeur de publication et de la rédaction de Bière Magazine, me déclare : « qu’il est temps de mettre un terme à notre collaboration » affirmant aussi : BIÈRE MAGAZINE n’est pas destiné à satisfaire ton ego et tes intérêts personnels. J’ai bien noté tes critiques récurrentes concernant mon management, mes choix éditoriaux et le travail de certains membres de l’équipe » !

Abasourdi par une décision totalement inattendue, je lui demande explications et justifications précises de ses allégations… je les attends toujours ! Il ne m’a fourni aucune preuve les justifiant… et pour cause, puisque je n’ai jamais formulé de critique sur ses choix éditoriaux, son management ou les collaborateurs, ni oralement ni par écrit.

En effet il faut savoir que depuis un an qu’il a repris la publication, je n’ai rencontré M. Gadan qu’une seule fois, lorsqu’il m’a annoncé cette reprise. Depuis, rien, pas même un coup de téléphone, nos échanges se limitant à des mails concernant les sujets que j’avais à traiter pour les numéros en cours.

Dans les jours qui suivent, M. Gadan en rajoute dans les attaques à mon encontre. Ainsi, le 23 octobre, il écrit que j’aurais eu “certains problèmes comportementaux qui ont mis le magazine dans l’embarras“ ! Lesquels, quand, où, avec qui ??? Il se garde bien de le préciser…

Dans le même message, il affirme ensuite : “J’ai bien compris que BIÈRE MAGAZINE“ n’était à tes yeux qu’un moyen de servir tes intérêts personnels“. Lesquels ? Je me demande à quoi il fait allusion. Je n’ai pas profité du magazine en termes d’enrichissement personnel. En y collaborant depuis tant d’années, c’est ma passion pour le monde de la bière qui m’a motivé. Un engagement dont témoignent mes articles et, bien sûr, mes livres. Les voilà mes « intérêts personnels » !

Cette éviction brutale n’ayant été précédée d’aucun échange particulier entre lui et moi, j’en suis venu à penser qu’il a voulu se débarrasser d’un des plus anciens auteurs de Bière Magazine, car j’y collabore sans interruption depuis le numéro 1, paru en juin 1998, soit 27 ans. Un collaborateur de longue date rappellerait-il l’histoire, les débuts, les vulnérabilité passées ? On s’en défait alors pour se sentir « neuf »…

Cette éviction sans preuves circonstanciées et sans appel ne va pas m’empêcher de continuer à m’informer et à informer les abonnés de mon blog (biere-delos.fr) sur l’actualité du monde de la bière, soyez-en certains. Car si on peut mettre fin à une collaboration, on n’éteint pas une vocation. Quand on se contente de souffler sur une flamme, elle trouve toujours le moyen de brûler ailleurs.

Et je présente tous mes regrets à l’équipe des Enfants Terribles à Marquette, aux organisateurs du Salon Elfondelabière à Marcoussis et à Garrett Oliver, maître-brasseur chez Brooklyn : ils devaient faire l’objet d’articles dans le prochain numéro de Bière Magazine dont je suis exclu.

Les personnes qui souhaitent réagir peuvent lui écrire sur : alain.bieremag@gmail.com.

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