Les quatre revendications des brasseurs indépendants

Face aux menaces qui pèsent sur la profession (1 brasserie sur 10 envisagerait de fermer cette année), le SNBi en appelle au gouvernement pour qu’il lui vienne en aide, en exigeant quatre mesures urgentes. La colère du Syndicat est d’autant plus grande qu’une enveloppe de 230 millions vient d’être allouée aux vignerons indépendants… et rien pour les brasseurs !

Estimant que cette situation ne peut plus durer, le SNBi réclame :

  • Une aide exceptionnelle de 20 millions d’euros pour soutenir la trésorerie des brasseries indépendantes.
  • Des droits d’accises sur l’alcool identiques à ceux des viticulteurs : “une bouteille de vin à 13° est taxée de 3 centimes d’euro, une bouteille de bière artisanale à 6° est taxée de 18 centimes d’euro… cherchez l’euro » affirme le SNBi.
  • Dispense de licence au même titre que les viticulteurs. « Les viticulteurs ont le droit de vendre du vin sur le lieu de production sans licence alors qu’elle est obligatoire pour les brasseurs (…) Cette disposition facile à appliquer serait totalement indolore pour les finances de l’Etat« .
  • Revalorisation de la consigne du fût de bière à 70 €, contre 30 € depuis 1981. « Le fût a actuellement une valeur largement supérieure, ce qui occasionne de nombreux vols et des pertes financières conséquentes pour les brasseries artisanale », souligne le SNBi.

« Les aides demandées sont indispensables à la survie de nos petites structures et des 6 500 emplois qu’elles représentent », conclue Jean-François Drouin, président du SNBi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.